L’Ours Montagne est un film en images de synthèse de 2011. Si les décors sont bien soignés, les personnages ont une certaine rigidité. La première scène joue avec le monde de l’ours et des enfants, en amenant une certaine tension. La suite sera plus classique.
MESSAGES
Revalorisation de la nature
L’enfant peut s’y amuser pleinement (cabane dans les arbres, jouer avec une grenouille). On nous montre aussi une nature sauvage, mystérieuse, qui peut se montrer dangereuse si on ne l’apprivoise pas (contraste avec la ville où le jeu du grand frère c’est de tirer sur sa soeur avec une mitraillette à eau). Forêt primaire. Importance des endroits où l’homme n’a jamais mis les pieds et où la nature peut croitre comme elle veut.
Fratrie
Relation entre une soeur et un frère. Le grand-frère profite de son statut pour dominer sa soeur. On découvre une certaine cruauté dans leurs rapports. Mais il va l’aider quand il réalise qu’elle est en danger, puis les enfants vont se rapprocher.
Protection
Que cela soit une petite fille ou un gros ours, il y a des choses qu’il faut protéger.
Peur
Dépasser ses peurs, en plus elles ne sont pas toujours fondées.
Tolérance
Critique de la peur de l’inconnu. Les plus jeunes peuvent se montrer plus enclins à accepter le merveilleux, à ne pas craindre ce qui paraît étrange.
Critique de la chasse
La méchant est celui qui a beaucoup de trophées de têtes empaillées dans sa maison.
Sagesse de l’adulte
Il faut écouter les conseils des anciens et ne pas désobéir.
Importance de la vie
Prendre soin de l’autre, apprendre à le soigner. Que ce soit des blessures d’humain ou d’animaux, tout doit être soigné.
Il ne faut pas se fier aux apparences
Critique du chasseur qui ne prend pas soin de la nature, qui tue pour les trophées et finalement on va réaliser que l’ours géant n’est pas monstrueux.
SCÈNES DIFFICILES
Mises en danger
La méchanceté du chasseur qui kidnappe Sophie (ses deux chiens grognent contre Jonathan). Jonathan se retrouve perdu au fond d’un trou. Sophie risque de tomber de l’ours, car il avance vite, elle crie de peur. Le chasseur a frappé Jonathan, l’ours montre sa fureur et poursuit l’homme. La forêt a pris feu, et des arbres sur l’ours brûlent. On voit sa fureur, sa force brute. Scènes de nuits. Utilisation de l’obscurité ou de la musique pour créer des effets tendus. Le grand frère fait peur à sa soeur dans leur chambre. C’est la nuit, avec pluie et orage. On joue avec des mouvements de caméra qui font penser à quelque chose qui se dirige vers les enfants. Le grand frère est seul au bord d’un lac avec brume, il pleut il court. L’ours qui poursuit les enfants de nuit.
Peur de l’inconnu
L’adulte interdit à l’enfant d’aller dans la forêt, mais la soeur laisse une porte ouverte et on peut craindre que quelque chose y passe. La soeur disparaît, on a vu derrière elle un oeil géant, on ne sait pas ce qui lui est arrivé, on craint pour sa vie, car on retrouve de ses affaires éparpillées
Malaise
Le jeune garçon va emmener l’ours vers un piège, on sent qu’il va le trahir.
Mort
Le chasseur écrase un oiseau avec sa main (on le croit mort). Mort du chasseur, qui se fera écraser par des rochers à la fin, et c’est presque un soulagement.
Tristesse
L’ours qui venait d’être calmé par les enfants se fait abattre par le chasseur. Jonathan tente de le soigner en mettant des plantes dans la plaie béante. On le croit mort. L’ours acculé par le feu est mis en joue par le chasseur, il semble se résigner à mourir
VOCABULAIRE
Langage classique. C’est surtout la bande-son qui amène des tensions.